Login

Différer l'achat du foncier pour faciliter la réinstallation

Franck Quelven s'est installé l'an dernier sur la ferme de Reguyon (Loire-Atlantique) avec l'aide de Fermes en vie.

Dans la Loire-Atlantique, Franck Quelven s'est réinstallé sur une ferme céréalière biologique grâce à la foncière agricole Fermes en vie (Feve).

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Franck Quelven a réalisé sa première moisson l’été dernier sur la ferme de Reguyon (Loire-Atlantique). Breton d’origine, ce dernier cultivait déjà depuis plusieurs années 130 ha en grandes cultures biologiques dans le Finistère. Il y a deux ans, l’envie de se rapprocher de ses enfants en région nantaise l’a amené à céder son exploitation et à tout redémarrer de zéro.

Pour Franck, deux conditions à cette nouvelle installation : reprendre une ferme déjà convertie à l’agriculture biologique et disposer d’un logement près du site d’exploitation. Après quelques recherches, il découvre la ferme de Reguyon dans une agence immobilière.

Possibilité de rachat

Située à une trentaine de minutes de Nantes, cette exploitation laitière biologique de 240 ha cherche un repreneur. S’il décide de ne pas maintenir l’élevage, il bénéficie toutefois du séchoir en grange et de la fosse à lisier pour y stocker la matière organique. Les anciens bâtiments d’élevage accueillent, quant à eux, ses chevaux.

Avec son courtier, Franck étudie le projet de reprise, monte l’étude économique puis découvre Fermes en vie (Feve), une foncière agricole qui propose de financer l’acquisition de fermes via des investisseurs privés avec une possibilité de rachat à terme. Un objectif que Franck s’est fixé, une fois son exploitation finistérienne revendue.

Grâce à une campagne de financement participatif sur la plateforme Miimosa, bouclée en seulement onze jours, l’EARL de Franck peut racheter les bâtiments et le matériel. « Si j’ai la volonté de modifier mes bâtiments, j’ai les mains libres », commente-t-il. Feve finance le foncier et le logement de Franck, moyennant un loyer payé chaque trimestre. Celui-ci est calculé sur la base des arrêtés préfectoraux en vigueur sur le département. « Tout s’est fait rapidement, indique le céréalier. En quelques jours, Feve nous a donné son feu vert. Mon seul engagement était de garder la ferme en bio. Je suis resté très libre dans la conduite de mon projet. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement